– Ouverture avec la Cie Asphodèle
– Projections :
Comme une blessure
Vidéo-Documentaire réalisée par des élèves du Lycée Marcel Pagnol de Limoges 1999/2000 22mn
Il était une fois un petit écolier qui levait le poing en maudissant la guerre devant un monument aux morts. C’est à Gentioux, sur le plateau creusois…
Il était une fois un soldat, Félix Baudy, maçon creusois, fusillé pour l’exemple le 20 avril 1915 à Flirey. C’est à Royère-de-Vassivière, et sur sa tombe, on peut lire : « Maudite soit la guerre. Maudits soient ses bourreaux. Baudy n’est pas un lâche mais un martyr. »
Il était une fois 16 lycéennes de Limoges qui ont voulu fouiller le passé pour le sortir de l’oubli et le confronter à leur présent.
« On oublie sans vraiment oublier. C’est comme une blessure. Une blessure qui reste tout le temps. Une injustice… »
Madame Kemp, habitante de Royère
20 000 Moujiks sans importance
Patrick Le Gall
Documentaire 1999 60 mn
Avec le soutien de l’association « La Courtine 1917 »
1916 : 20 000 Russes, pour la plupart des paysans, sont venus renforcer les troupes françaises. En février 1917, à l’annonce de l’abdication du Tzar en février 1917, leur seul désir est de rejoindre leur pays pour participer aux événements qui s’y déroulent. Considérés comme peu fiables, ils sont écartés du Front et envoyés au Camp de La Courtine. Là, fonctionnant en autogestion, ils tiendront tête pendant trois mois aux injonctions et menaces du commandement militaire. Finalement, l’assaut sera donné et la répression impitoyable.
– Présentation de l’exposition, réalisée par « Eclats de Rives » sur Jean-Henri Prébost, maçon creusois fusillé pour l’exemple à Flirey en 1915, par Michel Lagoeyte
« N’oublions jamais le beau geste des mutins de 17. Le beau geste fut de nous dire que la désobéissance est une chanson d’amour, que l’insoumission se danse, que la liberté est une valse lente. »
Daniel Mermet novembre 1997
– Débat avec Dominique Danthieux, historien et René Burget de L’Union Pacifiste
Jamais les engagements militaires de la France à l’extérieur n’ont été aussi nombreux et il nous paraît essentiel, à l’occasion de ce centenaire d’ « actualiser la mémoire », de réfléchir aux leçons que nous pouvons en tirer aujourd’hui et de nous poser la question : jusqu’où doit aller l’obéissance à un ordre donné ?