« Etranges étrangers », « 300 jours de colère », « Les Prolos », « Silence dans la vallée »…et d’autres films encore ont accompagné Mémoire à Vif quand Marcel Trillat venait nous transmettre cet esprit de résistance chevillée au corps qui lui a valu bien des déboires avec tous les pouvoirs, ennemis ou amis, Car il ne transigeait pas quand il s’agissait de dénoncer l’inacceptable. Avec cet amour aux opprimés, aux sans voix, d’ici et d’ailleurs, dont il portait haut et fort la parole pour qu’ils ne restent pas dans l’ombre. A chaque rencontre, c’était une belle leçon d’humanité qu’il nous offrait, en toute modestie. Engagé, c’est peu dire. Il allait toujours au fond des choses, au plus profond, sans souci de ce qui pouvait lui arriver. En colère souvent face à tout ce qui le révoltait mais qu’il évacuait dans un grand éclat de rire. Car bon vivant aussi. Chaleureux. Généreux. En ces temps incertains, il va nous manquer encore plus…
Si vous souhaitez en savoir plus sur lui, n’hésitez pas à faire un tour sur le Maitron, dictionnaire du mouvement ouvrier et du mouvement social.